Les secrets sur la Zakât

Lorsque le nécessiteux implore Dieu Allah, il frappe à la porte de la générosité Divine.

Sachez bien que lorsque le nécessiteux a besoin de quelque chose et qu’il implore pour cela Dieu Allah par sa langue, et son état, son imploration frappe alors à la porte de la Générosité Divine. Il arrive aussi que l’intérêt implique que le cœur d’un homme pieux soit inspiré pour amener à satisfaire le besoin de ce nécessiteux.

En effet lorsque l’inspiration l’envahit et devient exigeante, Dieu lui accorde la réussite et lui accorde ses bénédictions qui lui viennent de partout par au-dessus, par au-dessous par sa droite et par sa gauche et il bénéficie de la miséricorde.

Il arrive que la dépende, en faisant l’aumône, soit faite pour espérer la miséricorde de Dieu comme par exemple à la suite d’une exigeante formulée dans le plérôme céleste, pour louer une confession.

Ainsi, celui qui expose à la réalisation de cette exigence devient un bénéficiaire de la miséricorde divine. Sa réalisation de cette exigence devient un bénéficiaire de la miséricorde divine. Sa réalisation de cette exigence sera alors du même ordre que la participation aux dépenses pour la Ghazwal al ‘Usra (Expédition des jours difficiles à l’époque du Prophète) ou à une époque de grande famine lorsque les membres d’une communauté donnée auront besoin plus que toutes les autres créatures de Dieu, car il s’agit de leur permettre de survivre. En un mot, le rapporteur véridique tire toutes les conséquences de cette exigence et dit « Pour celui qui fait l’aumône en donnant à tel pauvre dans cette situation, son œuvre sera agréée ». Puis quelqu’un l’entend et suit son jugement grâce au témoignage de son cœur et il verra que ce qu’il a permis était vrai.

Dépenser pour Dieu est la chose la plus utile :

Il arrive que l’âme réalise que l’amour des biens et l’avarice nuisent au serviteur et l’empêchent de poursuivre la voie dans laquelle il s’engage. Cela le gêne énormément et il ne s’en débarrasse qu’en s’exerçant à donner des biens auxquels il s’attache le plus. Dans ce cas, faire l’aumône, devient pour lui la chose la plus bénéfique. Car sans les dépenses faites dans l’aumône, l’attachement et l’avarice resteraient ce qu’ils étaient.

En effet, les biens, non dépensés prendront dans l’autre monde, la forme d’un serpent vénéneux et se montreront très menaçant contre leurs propriétaires qui ne s’acquittent pas de l’aumône exigible pour ses troupeaux « Il sera étendu sur un terrain plat pour que son troupeau l’écrase ». Ceci est également attesté par la Parole de Dieu, qu’Il soit exalté « Annonce au châtiment douloureux à ceux qui thésaurisent l’or et l’argent sans rien dépenser dans le chemin de Dieu » (Coran, 9/34).

En liquidant ses biens, le croyant efface sa propre perte :

Il arrive que le serviteur soit coincé et condamné à sa perte dans le monde suprasensible. Mais il se lance dans la dépense effrénée de ses biens en faveur des pauvres et implore Dieu en compagnie des gens qui bénéficient de la miséricorde divine. Il parvient ainsi à effacer sa propre perte en liquidant ses biens. Voilà le sens de la parole du Prophète : « Seul l’imploration repousse l’arrêt divin. Seul le bien allonge le terme de la vie ».

Il arrive aussi à l’homme de perdre le contrôle et de commettre un méfait sous l’impulsion de sa nature, puis voir son forfait et de le regretter, puis de retomber sous le joug de sa nature et de récidiver. Pour soigner une telle âme, la sagesse implique qu’on oblige le serviteur à donner en aumône beaucoup de ses biens comme amendes pour ce qu’il a commis afin que cela demeure présent devant ses yeux et l’empêche de récidiver.

L’aumône accroit les bénédictions et éteint la Colère de Dieu :

Le bon caractère et la préservation des biens pour sauvegarder l’ordre social consistent à offrir la nourriture, à répandre la paix et à participer à toutes sortes d’œuvres de bienfaisance qu’on recommande au serviteur par ce qu’elles relèvent de l’aumône. C’est dire que l’aumône légale (Zakât) fructifie les biens, éteint la colère divine, en rapportant les effluves de la miséricorde, repousse le châtiment de la vie future occasionnée par l’avarice et amène le plérome céleste à inspirer les hommes pieux sur terre pour faire des invocations en faveur d’un tel serviteur. Et Dieu est plus savant.