Les secrets de l’attestation de foi

Le bien et le mal :

Définition du bien

Le bien désigne toute action que l’homme accomplit sous l’impulsion de sa soumission au Plérome céleste, de son anéantissement devant l’inspiration divine, de son extinction devant la volonté du Vrai Dieu ; toute action qui lui vaut un bien ici-bas ou dans l’Au-delà ; toute action consolidant les prédispositions sur lesquelles est fondée la société humaine ; et toute action qui favorise l’obéissance et pourchasse les voiles.

Définition du mal

Le mal désigne toute action que l’homme accomplit sous l’impulsion de sa soumission au Démon et de son extinction dans sa volonté ; toute action qui lui vaut un mal ici-bas ou dans l’Au-delà : toute action qui corrompt les prédispositions ; et toute action qui exprime une attitude contraire à l’obéissance et éloigne de Dieu.

Le bien est fondé sur des principes inscrits par Dieu dans le cœur de ceux qui portent en eux la lumière angélique Tout comme la nature des prédispositions a été déduite pas les érudits, que les gens ont ensuite suivis, sur la base du témoignage de leurs cœurs, les habitants de la terre ou ceux ainsi disposés u déploient alors leurs efforts ; de même, le bien est fondé sur des principes que Dieu le Tout-puissant a inscrits dans le cœur des gens qui portent eu eux la lumière angélique et qui ont conservé une nature pure, comme Il a inscrit dans le cœur des abeilles le comportement nécessaire à leur subsistance ; ces gens se sont alors comportés selon ces principes et y ont guidé et incité les autres, qui les ont pris pour modèles.

Les adeptes de toutes les religions, dans tous les endroits du monde si éloignés soient-ils et si différents que soient leurs rites, s’accordent sur ces principes parce qu’ils concordent sur ces principes parce qu’ils concordent avec la nature humaine et sont indispensables à l’espèce. Cette unanimité n’est nullement remise en question par les différences dans la mesure où il y a accord sur leurs fondements ; pas plus que par l’opposition d’une catégorie de gens difformes dont il apparaîtra à tout esprit clairvoyant que leur constitution est en contradiction avec la nature de l’espèce humaine et non conforme à ses lois, de sorte qu’ils sont au genre humain comme un membre en trop dans le corps, qu’il est préférable d’amputer que de conserver.

Les causes de la diffusion des principes du bien :

La diffusion de ces principes est due à des causes sublimes, à des dispositions justes, instituées par les porteurs de l’inspiration divine, réalisant ainsi un bienfait immense pour l’humanité. Nous voulons mettre en évidence les fondements de ces principes, qui font l’unanimité chez toutes les grandes nations des contrées justes, dont chacune a ses mystiques, ses principes, ses sages à l’esprit éclairé, qu’ils soient arabes ou non-arabes, juifs, zoroastriens ou hindous ; expliquer comment ils émanent de la soumission de bestialité à la puissance angélique, et en souligner certains avantages tels que nous avons pu les constater par nous-mêmes à maintes reprises et tels que peut les comprendre un esprit sain, mais Dieu est le plus savant.

Assajda

La foi en l’unicité divine :

La foi en l’unicité divine est le fondement premier du bien :

Le fondement premier du bien et son pilier essentiel est la foi en l’unicité divine : en effet, elle est le préliminaire indispensable à la soumission au Seigneur de l’univers, laquelle à son tour, est la principale vertu menant au bonheur ; c’est le fondement de la réflexion basée sur la connaissance, qui est la plus utile des deux formes de réflexion. Elle oriente totalement l’être humain vers l’Invisible, lu permettant de se préparer à rejoindre l’Au-delà de la manière la plus consacrée. Le prophète a souligné son importance, et le fait qu’elle joue dans les catégories du bien le rôle du cœur par rapport au corps : si elle est saine, tout le reste est sain, et si elle est viciée, tout le reste l’est aussi. C’est pourquoi, il a affirmé catégoriquement que celui qui meurt sans rien avoir associé à Dieu entrera au Paradis, ou que Dieu interdira au Feu de l’atteindre, ou encore qu’aucun obstacle ne le séparera du Paradis, parmi d’autres formulations. Il a également rapporté que Dieu a dit : « Celui qui viendra à Moi avec une somme de péchés presque aussi vaste que la terre, sans rien associer à Dieu, Je viendrai à Lui avec un pardon aussi vaste ».

Les degrés de l’affirmation de l’unicité divine :

Sachez que la foi en l’unicité divine (Tawhib) comporte quatre degrés :

Reconnaître que Dieu, est le seul dont l’existence est nécessaire, et que nul autre être n’est nécessaire.

Reconnaître que Dieu seul a crée le Trône, les cieux et la terre et les autres substances. Ces deux degrés n’ont pas été traités par les Livres révélés, et ne font pas l’objet de divergences, que ce soit chez les polythéistes arabes, chez les Juifs ou chez les Chrétiens ; le Saint Coran déclare au contraire explicitement que ce sont là des postulats sur lesquels ils n’ont aucun doute.

Reconnaître que Dieu seul régit les cieux et la terre et ce qui est entre eux.

Reconnaître que nul que Lui n’est digne d’être adoré. Ces deux derniers points sont liés et découlent logiquement l’un de l’autre.