Tout d’abord, la religion islamique correspond à la fois à un système politique et social, et à la fois à une religion monothéiste dont le messager est l’Envoyé de Dieu Allah le prophète Mohammed – Que Dieu le garde en paix et sérénité.
Aujourd’hui le monde comprend un peu près 1,8 milliard de fidèles pratiquants, appelés les musulmans. Ce chiffre ne cesse d’augmenter chaque année, grâce aux diverses conversions qui se produisent d’une religion à l’autre. L’islam fait parti des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme, avec lesquelles il possède quelques éléments en commun.
A l’échelle internationale, l’islam se classe en tant que la deuxième religion mondiale qui regroupe le plus de fidèles après le christianisme et devant le judaïsme. Cette religion, qui est la notre, est basée sur un livre sacré qu’a envoyé Dieu à son messager le prophète Mohammed à travers l’ange Gabriel pendant le mois de Ramadan, et ce, pendant une durée de 23 ans.
Cependant, le dogme islamique assure et certifie qu’il contient le recueil de la révélation de notre grand Dieu Allah, transmise par la voix orale au Prophète Mohammed. La plus grande vertu du Coran Munificent c’est qu’il est la Parole de Dieu qui l’a loué dans de nombreux versets comme dans ces Paroles divines « Ceci est un livre que nous avons révélé : un livre béni » (Coran, 6/92), « Oui, ce Coran conduit dans une voie droite » (Coran, 17/9), « L’erreur ne s’y glisse pas de nulle part » (Coran, 41/4).
Dans le Hadith recensé par Bukhari et que rapporte « Uthmân Ibn ‘Affan, le prophète Mohammed dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui s’initie au Coran et l’enseigne ». De même Anas rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu -Qu’il soit exalté et magnifié- a Ses gens parmi l’ensemble des hommes. Ceux qui étaient présents lui ont demandé : Qui sont-ils, Ô Envoyé de Dieu ? Il a répondu : Les gens du Coran sont les gens de Dieu et son élite ». Le Prophète dit également : « Dieu ne punit pas un cœur qui a retenu le Coran.
L’islam se partage en plusieurs sous parties, notamment le sunnisme qui regroupe plus de 88% des musulmans pratiquants et le chiisme, rencontré principalement en Irak et en Iran.
Dans un second abord, l’adhésion à une religion procède de la proclamation de la foi dont elle définit la portée et la dimension. Autrement dit, c’est un acte du cœur qui peut débuter par une simple admission de la véracité du message du Prophète et aboutir progressivement à une réalisation pleine et parfaite de l’Unicité de Dieu Allah, cela bien sût suscite une volonté et une pratique.
Divers éléments contribuent à l’animation concrète de ce mouvement vers Dieu. Ainsi, en plus de la motivation (Al-Himma), la connaissance (Al ma’rifa) en constitue l’épine dorsale. En effet, aucune pratique n’est possible sans science « Dieu ne donne pas la sainteté (El wilâya) à un ignorant, et s’Il vient à la lui donner, Il lui inspire son enseignement ». Dès lors, on ne peut prétendre à l’accomplissement de la prière ou de l’ablution ou d’autres actes sans un minimum de savoir du fiqh.
La science exotérique (‘Ilm Ah Dhikr, il^m el Qu’ân, etc.) est l’ensemble des éléments d’informations religieuses qui permettent au fidèle de façonner l’ossature et la matière de son acte. A titre d’exemple, les ablutions impliquent l’intention (Niyya), la purification des mains, du visage, etc.
Chaque fois que le fidèle prend connaissance des règles de bienséance d’un acte d’adoration (-âbad) en plus des farâ-idh et des sunanes, il est alors plus à même de parfaire sa pratique (Le façonnement de l’ossature et de la matière de son acte).
Mais, il convient de signaler que, si l’armature de l’acte peut se concevoir sans âme, sa valeur intrinsèque tend alors inévitablement vers la nullité.
Pour réaliser ce deuxième volet de la pratique religieuse, qui est la pratique du cœur en complément du premier volet qui est une pratique du corps, le fidèle doit s’abreuver dans le bassin de la science ésotérique (‘Ilm al Bâtin : ‘Ilm El Khuchû, tasawwuf, ‘ilm el asrar, etc.), qui est l science des profondeurs des choses qui enseigne les secrets des actes, et les chemins qui mènent vers une réalisation des états et stations spirituels qui engendrent une pratique religieuse louable auprès de Dieu, et, inchallah, agréée.
Il est à signaler que la pratique du corps est fondamentale, et qu’une fois le fidèle pratique convenablement ses faradiyat, sunna, et âdâb, l’horizon de la religion islamique peut au début moins bien faite les ablutions et par la suite les parfaire en étant orienté vers la qibla, en usant du minimum d’eau, en utilisant le pagnent, etc. et qu’après il ne reste aucun acte du corps à ajouter, contrairement au deuxième volet de la pratique, celle du cœur, où l’évolution peut être infinie.
Bien que la quasi-totalité des sciences religieuses musulmanes soient consignées dans des livres par les Wûlama, il est de grande importance que le fidèle ait un instructeur (Cheikh, professeur, maître, spirituel, etc.) dans son approche de ces sciences, que ce soit les connaitre ou plus encore pour les pratique.
La religion islamique a apparut en premier lieu en Arabie Saoudite au VIIème siècle sous l’impulsion et l’influence du prophète Mohammed –Que Dieu le garde et le préserve des préjugés. Ce dernier a réussit à unir une partie des tribus Bédouines sous la bannière de l’Islam (Arabie) et s’empare de la partie ouest de la péninsule. A sa mort les califes bien dirigés poursuivent l’expansion de l’islam. A la tête de combattants arabes convertis, ils occupent toute l’Arabie Saoudite, la Syrie, Byzantine, l’Egypte et s’emparent de l’empire perse (Jihad).
Un premier schisme (Rupture), la Fitna secoue l’islam. Qui doit diriger la communauté des croyants, l’Oumma ? Pour les partisans d’Ali, la direction spirituelle est temporelle doit revenir à la famille du Prophète : Dès 661, on a donc la rupture entre Sunites et Chiites.
La dynastie des omeyades qui écarte les Alides poursuit la conquête à l’ouest de l’Afrique du nord et de l’Espagne et jusqu’à l’Asie centrale et à l’Indes. L’arabe devient la langue officielle et on frappe la première monnaie musulmane. Au milieu du 8ème siècle, lorsque les abbassides prennent le pouvoir et fondent Bagdad, l’empire musulman s’étend sur trois continents mais son unité n’existe malheureusement plus.
On distingue tout d’abord la Mecque en Arabie Saoudite qui abrite la Ka’ba, la maison de Dieu Allah. Elle illustre le premier lieu de culte, et de pèlerinage. En effet, chaque année, des milliers de pèlerins la croisent en leurs chemins et y séjournent quelques temps pour se dévouer complètement à la dévotion de Dieu Allah.
Cette Ka’ba a été bâti par Adam sur terre puis reconstruit plus tard par Ibrahim. Avant l’avênement de l’islam, elle était dédié à l’adoration du soit disant dieu arabe Houbal.
On cite également parmi les lieux sacrés, Médine, qui représente la ville où a émigré Mohammed après s'être enfui de La Mecque. C’est la deuxième ville sainte représentative de la religion musulmane.
Vint ensuite, Jérusaleme, qui est la troisième ville sainte. C'est en effet, l'endroit vers lequel le prophète Mahomet aurait effectué le voyage nocturne et l'ascension. Le pèlerinage sunnite n'est admis que vers ces trois villes citées ci-joint.